Qualité de l’Eau de Baignade

Vous pouvez consultez les résultats du contrôle sanitaire des eaux de baignade du département de la Manche sur le site de l’ARS Normandie  (cliquer sur ce lien en couleur).

Ensuite sur ce site cliquer sur “le département de la Manche”: les résultats sont disponibles pour “Quettehou – le Rivage de Quettehou” et “Quettehou – Morsalines la Redoute”.

 

 

 

Sites et panoramas

Quettehou est classée « Commune touristique »
(par arrêté préfectoral du 06/10/2016).

Panorama et vue sur la Hougue à partir du cimetière  à côté de l’église:

Le long du Vaupreux (du Tronquet à la mer)
photos de R. Brillot:

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Office de Tourisme du Cotentin (à Quettehou)

Tel.:0805320200

Il est situé dans la rue de Gaulle pas loin de la Mairie
www.encotentin.fr

En juillet et août ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h. Le dimanche de 9h à 13h. Fermé le jeudi en basse saison.

Recommendation:
consultez (en clicquant sur ces liens):
Le magazine de destination Cotentin
Le Guide touristique du Cotentin 2019 

Quettehou est classée « Commune touristique »                            (par arrêté préfectoral du 06/10/2016).


En cliquant sur le lien ci-dessous vous accédez directement sur le site de l’office de tourisme du Cotentin.


You will get direct access to the website of the Tourist Information Centre of “le Cotentin”.


U wordt doorverbonden naar de website van het Touristenbureau van “le Cotentin”.


Sie werden durchgestellt nach die Website des Tourismusbüros “le Cotentin”.

Office de Tourisme du Cotentin à Quettehou

Déclarations de locations

Gites, Chambre d’hôte, Location d’un meublé

Vous louez ou vous voulez louer un chambre ou plusieurs chambres de votre maison à des touristes. Vous avez créé ou voulez créer un gite ou des chambres d’hôte, dans ce cas vous êtes obligé de faire une déclaration par internet à la Communauté de l’Agglomération le Cotentin (depuis le 1-1-2018) vous êtes obligé d’inclure dans vos tarifs le taxe de séjour.

En cas de manquement, les amendes pourront être assez élevées.

Pour vous renseigner, venez en mairie ou consultez le site suivants:

la Communauté de l’Agglomération le Cotentin

Curiosités et monuments

Quettehou est classée «Commune touristique »

(par arrêté préfectoral du 06/10/2016).

Curiosités et monuments

L’église St. Vigor, classée Monument Historique.

Elle fut construite sur une hauteur, qui domine l’Anse du Cul de Loup (Baie de Morsalines) et d’où l’on peut découvrir les côtes de la Manche et du Calvados. Ce, qui augmente l’intérêt d’une visite.

Elle porte le nom de Saint-Vigor, originaire de Roman; celui-ci aurait précipité dans la Drôme, un terrible dragon, symbole du pêché. Il devient ensuite, évêque de Bayeux (Calvados).

Edifiée en pierre de Valognes, sa construction commence au XIIe siècle et se termine au début du XIIIème. Sa renommée est la grande pureté de ses lignes. Cet édifice est généralement considéré comme un exemple caractéristique de l’architecture religieuse normande du XIIIe siècle. Le coeur de l’église fut bâti au début du XIIIe siècle par des bénédictins de Fécamp. La nef fur édifiée à la même époque par des fidèles. Celle-ci est de cinq travées barlongues tandis que le coeur, à arcades surbaissées, s’ouvre à l’ouest sur trois fenêtres. Cette nef a été éventrée dans sa partie sud au XVIe siècle, afin de construire un bas-côté éclairé de larges baies. Le clocher, carré et massif, fut construit de 1485 à 1498. Au rez-de-chaussée, cette tour abrite une chapelle et elle ouvre sur la nef par une arcade. Les nervures de la voûte retombent sur des consoles sculptées des symboles des quatre évangélistes. Au sommet de cette tour sévère, une balustrade pleine dissimule la petite bâtière et elle est ornée des gargouilles originales.

La chapelle Saint-Sébastien, la chapelle Saint-Michel et la sacristie ont été rajoutées aux siècles suivants.

À l’entrée du chœur se trouve une chapelle bâtie entre 1612 et 1616 en l’honneur de saint Jean-Baptiste. Cette chapelle est maintenant dédiée à la « bienheureuse Mère Placide Viel » (1815-1877) qui a été béatifiée dans la basilique Saint-Pierre de Rome le 6 mai 1951. Sur les piliers du bas-côté se trouvent de nombreux graffitis datant de la bataille de la Hougue. L’église dépend aujourd’hui de la Paroisse Sainte-Thérèse-du-Val-de-Saire qui fait partie du doyenné de Valognes-Val-de-Saire.

Le 12 Juillet 1346 dans cette église, Edouard III Roi d’Angleterre arma chevalier, son fils Edouard, Prince de Galles dit Le Prince Noir.

Morsalines:

Morsalines, qui tire sans doute son nom de la présence de très anciennes salines, possède une charmante église, qui au moyen-âge dépendait du Prieuré de St Côme du Mont, lui-même fils de l’abbaye de Cluny, avant d’être rattaché par la suite à l’archidoyenné du Cotentin et au doyenné de Valognes.

Cet édifice, inscrit dans son ensemble à l’inventaire des Monuments Historiques et qui est placé sous le double patronage de Notre-Dame et de Saint Blaise, a des origines très anciennes puisque son clocher, tour de guet, a des fondations, qui remonteraient à l’époque romane. Sa structure est gothique, mais le chœur, le transept et le porche ont été remaniés aux 17e et 18e siècles.

L’intérieur abrite de véritables trésors artistiques classés : un exceptionnel retable baroque des années 1730, œuvre d’un artisan du Cotentin, véritable manifeste de l’art de la Contre-Réforme agrémenté de deux belles statues en bois de St Maur et St Blaise, dont l’église possède une relique, une remarquable Ste Barbe en pierre polychromée de la fin du 15e et un imposant chasublier du 18e siècle.

Les deux chapelles du transept possèdent, elles aussi, des retables d’époque classique et les vitraux du 19e ne sont pas sans intérêt.

Entourée d’un beau cimetière marin et connue aussi pour ses ex-voto de bateaux gravés dans la pierre, l’église de Morsalines a été le témoin de nombreux événements historiques : arrivée des anglais en 1346 au début de la guerre de cent ans, visite du roi François 1er, “bataille” de La Hougue, débarquement de 1944 à un moment où elle était à proximité d’une importante batterie allemande, cible des alliés.

Depuis des années, la commune et l’Association de Sauvegarde de l’Eglise s’unissent pour la restaurer et se préparent désormais à sauver sa toiture mise à mal par le temps et les tempêtes.

Des visites de ce bel édifice, dans lequel, outre les cérémonies religieuses, se déroulent de nombreux concerts, sont possibles sur simple demande auprès du président de l’Association de Sauvegarde : famille.enquebecq@gmail.com ou 0608934692.

La Halle aux grains.

Construite vers 1865, elle sert actuellement de salle de fêtes.

A la marée basse
la pêche aux coques à pied.

Histoire

L’histoire de Quettehou est méticuleusement résumée dans l’ouvrage ci-joint: Le Lien de juin 1978. Cliquez sur le lien ci-dessous “Quettehou, Le Passé” pour accès:


Quettehou, Le Passé

 

 

 

 

 

 

 

ou acheter le livre de Pierre Favier: Quettehou, Vilage Viking en Normandie.

Le résumé:

À l’origine, les premiers habitants se sont regroupés sur la côte, au Rivage. Ils ont construit un village de huttes, ils cultivaient le sol et domestiquaient les animaux. Ils se livraient également au ramassage de coquillages et allaient pêcher sur des embarcations de fortune.

À l’époque des invasions germaniques, les nouveaux maîtres abandonnaient le rivage et le bord de mer pour s’installer plus à l’arrière, à l’orée de la forêt.
Ysembert y établira sa villa, vaste domaine agricole avec de grands bâtiments de vie autour d’une cour avec les logements des serviteurs et des esclaves, les
écuries, les étables et les ateliers. Au ?l des années, les serviteurs seront affranchis et posséderont leurs propres maisons pour former le villaged’Ysembert, Ysemberville.

Au IXe siècle, suite aux invasions vikings qui arrivent par la mer, la population vit dans la crainte et beaucoup d’habitants préfèrent quitter la région. Les hommes du Nord s’installent sur les hauteurs et donnent à l’endroit le nom de leur chef, ce sera Ketilsholm (–> Quettehou), la colline du chef Ketil. Ketilsholm prendra de plus en plus d’importance et servira de base pour les expéditions vikings vers la baie de Seine et Paris.

Au ?l des siècles, le bourg situé initialement autour de l’église Saint-Vigor, se déplacera progressivement vers le site actuel pour des problèmes d’alimentation d’eau.

En 1086, Mathilde, femme de Guillaume Le Conquérant, fait don à l’abbaye de la Trinité de Caen de la baronnie de Quettehou. Hugues de Morville confie en 1214 le patronage de l’église, avec les deux tiers des dîmes, à l’abbaye de Fécamp, qui acquiert la haute justice à Quettehou, l’autre tiers est attribué au chapitre de la cathédrale de Coutances.

Le 12 juillet 1346, Édouard III, roi d’Angleterre, débarqué le matin à Saint-Vaast-la-Hougue, arma chevalier dans l’église de Quettehou son fils aîné Édouard, prince de Galles dit « le Prince noir », en raison de son armure. Après ce sacre, il dévaste la ville ; c’est le début de la chevauchée d’Édouard III.

Le Manoir de Thybosville.

Le portail du manoir date du XIIème siècle. La porte charrière et la porte piétonne, voutées en pierre, sont flanquées de 4 meurtrières. Le manoir a été bâtit sur le flanc du coteau à la limite avec Morsalines. On avait une superbe vue sur la baie de Morsalines et quelques siècles plus tard, grâce à Vauban, sur la Hougue. On dit que le roi Saint Louis aurait séjourné dans le manoir. Ce, qui est certain, c’est que ce roi a offert le manoir en 1231 à Jean de Friscames, bailli du Cotentin. La famille de Mons était les seigneurs de Thybosville au XVIème et XVIIème siècles (on trouve mentionné par exemple en 1685 une Marie Thérèse Françoise, dame de Thybosville en Quettehou et de la Hougue). Le blason de famille de Mons est encore aujourd’hui souvent fautivement attribué à la commune de Quettehou. Le manoir devient propriété de la famille Avice de Tourville et fut abandonné à la fin du XVIIIème siècle par Jacque Casimir Avice dans sa fuite pour se soustraire à la loi révolutionnaire. Décrété bien national en 1795, le manoir tomba en ruine.
Au XXème siècle c’est Alfred Mouchel, un célèbre Quettehouais, qui achète le manoir. Alfred Mouchel, né à Tamerville le 18 décembre 1905, décédé à Quettehou en 1989, est un écrivain patoisant de la Manche, éleveur de profession. Allié à la famille Noël, les créateurs de la race bovine normande, Alfred Mouchel est lui-même un éleveur-sélectionneur réputé en sa ferme de Thybosville, au cœur du Val de Saire. Ses taureaux ont fait honneur à l’élevage normand en France et à l’étranger. Ce solide paysan de Quettehou est aussi une des figures les plus hautes en couleurs de la littérature patoisante cotentinaise. Il a aussi publié sous le pseudonyme d’Alfred Thybosville. Il a collaboré à de nombreux journaux et revues notamment : La Manche rurale, Le Réveil de la Manche et La Presse de la Manche. C’est dans ce dernier journal qu’il a donné de nombreuses chroniques en patois, régulièrement signées: D’Alfred, t’as l’ boujou ! À noter enfin qu’Alfred Mouchel est encore un peintre animalier et un caricaturiste. L’association Alfred Mouchel de Quettehou a été créée en l’honneur de ce peintre écrivain patoisant, afin de sauver son patrimoine artistique et littéraire. Les peintures de Saint Louis et de Jean de Friscames sur les piles du portail sont d’Alfred Mouchel.

1866 – 2016 : La Halle aux Grains aura 150 ans cette année

Ce, que nous appelons aujourd’hui la Place Clémenceau, s’appelait pendant des siècles la Place du Marché et l’ensemble de la Place de Gaulle et la Place du Marché s’appelait le Champ du Foire. Depuis le XVème siècle les Halles se trouvaient sur la Place du Marché [devant le Bar Clémenceau]. Elles étaient latéralement ouvertes et appartenaient à la famille Le Chevalier. C’est elle, qui percevait le droit de terrage. C’est un profit, qui échappe à la commune. Donc en 1866 la commune construit sa nouvelle Halle aux Grains en face de la Mairie. Sa construction coûtera 19’500 francs. Le bâtiment, entièrement fermé, est presque carré: 22 m sur 21 m. Sa surface est pratiquement de la même taille, que les Halles sur la Place du Marché. Quelques années plus tard, en 1872, la commune rachète les veilles Halles pour les détruire. On leur reproche d’être pendant la nuit «le théâtre de faits scandaleux», de «donner un aspect désagréable au Bourg» et surtout de «priver la commune de droits de terrage» les jours de marché ou des foires. Elles faisaient concurrence à la nouvelle Halle aux Grains.

Les moulins d’autrefois et ce, qui en reste.

Dans le passé il y avait 4 moulins à Quettehou: 3 sur le Vaupreux et 1 sur le Playdoy. Le plus connu, probablement, grâce à de maintes anciennes cartes postales, est celui à l’estuaire du Vaupreux, dont on voit encore aujourd’hui quelques restes: le Moulin du Dic(k). Le nom Dic(k) vient du vieux normand, qui veut dire : une surélévation de protection contre l’eau [dike en norvégien, dijk en néerlandais et digue en français]. Dans le passé il y avait une route (le dick) entre la mer et le moulin. Le moulin du Dic(k) a cessé de tourner au début du XXème siècle. Aujourd’hui il reste une ruine envahie par les ronces.
Sur le Vaupreux à l’angle des Rues Mal Leclerc et l’Emprionnerie, il y avait le moulin de la Bitoterie. Il a aussi cessé son activité au début du XXème siècle. Son emplacement est encore bien visible aujourd’hui.
Ensuite sur le Playdoy, juste après son confluent avec le Vaupreux, il y avait le moulin d’Ancteville. Au début du XXème siècle il moulait encore la farine (exploité par les Glatiny, qui avait une boulangerie dans le Bourg). En 1924 le moulin d’Ancteville arrête de tourner. On le transforme en laiterie. Ce bâtiment existe encore.
Plus haut sur le Vaupreux, juste en dessous le Frestin sur le Chemin du Moulin, il y avait un moulin à tan, géré par Quentin. Il y broyait les écorces de chêne pour leur tannerie. La tannerie se trouvait au fond de la Chasse de la Tannerie. Elle est depuis devenue la Rue de Teinturerie. De ce moulin la roue est encore bien visible.

Les Etoquets.

Le hameau des Etoquets se trouve au nord de Quettehou à la frontière avec la commune de la Pernelle. A l’ouest et à l’est il est bordé par la route D125 (vers la Pernelle) et la D902 (vers Barfleur). Une grande partie de sa séparation avec la Pernelle est faite par le ruisseau d’Escarbosville. Le lavoir, qui s’y trouve a été remis en état par les Orchis et la voirie de la commune en 2015.

Pendant le règne de Charlemagne (env. 800) un château fort est construit près des Etoquets, au «Mont Haquez». Les vieux documents l’appellent le Châteu de Garillant et précisent, qu’il est construit à Quettehou, à la limite de la Pernelle sur une éminence, qui domine l’embouchure de la Saire. C’est sans doute une palissade et des tours de bois derrière un fossé. De là, on peut surveiller la basse vallée de la Saire, où les navires vikings peuvent débarquer. La population craint ces Vikings, qui peuvent apparaître, en pleine nuit, massacrer, piller, incendier et repartir comme ils sont venus, avant que les secours ne puissent arriver.
Encore aujourd’hui, on y a un superbe panorama sur le Val de Saire.